Le petit garçon et les étoiles de mer



Pendant mes dernières vacances, au bord de la mer, un matin en arrivant sur la plage, j'ai découvert des milliers d'étoiles de mer qui s'étaient échouées dans la nuit. J'étais complètement estomaqué par ce spectacle quand je vois un petit garçon au bord de la mer qui prend une étoile de mer entre ses deux doigts et la rejette à la mer.

Pendant que je m'approche, il continue sa tâche en essayant de lancer les étoiles de mer le plus loin possible dans la mer. Arrivé près de lui, je le félicite pour ce qu'il a entrepris mais je lui fais remarquer que c'est une tâche impossible :

- Même si tu continues tout le temps à les rejeter, une par une, à la mer, compte tenu des milliers et des milliers d'étoiles de mer qui se sont échouées, à la fin de la journée, on ne verra pas beaucoup la différence sur la plage.

A ce moment là, le jeune garçon, qui venait de prendre délicatement une étoile de mer s'est redressé, il m'a regardé droit dans les yeux et avec un grand sourire, il m'a dit :

- D'accord, peut-être que ça ne changera pas beaucoup de choses sur la plage, mais, pour cette étoile de mer-là, ça fait une sacrée différence.


Parfois on voit toute l'ampleur du travail et on se dit qu'on y arrivera jamais ! Mais Dieu demande qu'on fasse un p'tit bout selon nos capacités, le reste lui appartient. Une simple main tendu pour une seule personne, une simple parole, un sourire c'est rien ! C'est tout petit alors qu'il y a des miliers de perdus... mais pour cette personne là ça fait une grande différence.

De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. Luc 15:10


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Le vieux Simon


Un pasteur disait un soir, assez soucieux, au concierge de son église :


- Je suis tracassé par le fait que chaque jour à midi, depuis des semaines, un pauvre vieux, aux habits râpés, entre dans l'église. Je peux le voir depuis la fenêtre du presbytère : il s'avance vers le choeur, il n'y reste que quelques minutes, puis il ressort. Cela me paraît bien mystérieux et je m'inquiète de peur qu'il y ait un vol ou une dégradation. J'aimerais bien que vous puissiez l'interroger.


Le lendemain, et plusieurs jours de suite, le concierge vérifie qu'en effet ce pauvre visiteur, sur le coup de midi, entre dans l'église pour un court moment, puis sort sans hâte. Il l'accoste enfin :


- Bonjour. Je vous vois venir très régulièrement à l'église. Savez-vous que vous êtes un des plus fidèles paroissiens ?
- Je viens prier, dit tranquillement le vieil homme.


- Allons donc ! Vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous allez seulement jusqu'à l'autel puis vous repartez. Qu'est-ce que cela signifie ?


- C'est exact, reprend le vieil homme. Mais, voyez-vous, je ne sais pas faire une longue prière. Pourtant, je viens chaque jour à midi et je lui dis simplement : " Jésus... c'est Simon !" Puis j'attends une minute et je m'en retourne. C'est une petite prière, mais je crois qu'il m'entend.


Peu après, le pauvre Simon est renversé par un camion. On le transporte à l'hôpital. Là, malgré les efforts du personnel, beaucoup de malades sont grincheux et irrités, se plaignant du matin au soir. Mais voilà qu'un jour, une infirmière entend un éclat de rire ; elle s'étonne et demande :


- Qu'est-ce qui se passe ? Vous voilà aujourd'hui de bonne humeur comme je ne vous ai jamais vu !


- Oh, c'est à cause du vieux Simon ! Il souffre, il a mal, mais jamais il ne se plaint. Il est toujours joyeux, content, patient. Il parle à chacun de nous, il écoute, il nous donne du courage.


L'infirmière se dirige vers le lit de Simon :


- Vous avez fait un miracle, vous faites envie à tous, vous êtes toujours heureux et joyeux, malgré vos douleurs. C'est formidable, merci !


- Comment ne le serais-je pas, répond Simon, c'est grâce à mon visiteur, lui me rend heureux jour après jour.


- Votre visiteur ? Mais, Simon, il n'y a jamais personne qui vient vous voir, vous êtes seul du matin au soir, je n'ai rencontré aucun membre de votre famille ni aucun ami. Alors quand vient-il ?


- Tous les jours à midi, répond Simon dans un élan joyeux. Il se tient, là, au pied de mon lit. Je le vois, il me dit: " Simon... c'est Jésus !"

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Le roi et son jardin


Il y avait un jour un roi qui avait planté près de son château toutes sortes d'arbres, de plantes et son jardin était d'une grande beauté. Chaque jour, il s'y promenait : c'était pour lui une joie et une détente.

Un jour, il dût partir en voyage. A son retour, il s'empressa d'aller marcher dans le jardin. Il fût surpris en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher. Il s'adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s'était passé. Le pin lui répondit :

- J'ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirais les bons fruits qu'il porte. Je me suis découragé et j'ai commencé à sécher.

Le roi alla trouver le pommier : lui aussi se desséchait... Il l'interrogea et il dit :

- En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher.

Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit : "Comme c'est dommage que je n'ai pas l'âge de l'érable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l'automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et faire des fleurs? Je me suis donc mise à dessécher."

Poursuivant son exploration, le roi aperçut une magnifique petite fleur. Elle était toute épanouie. Il lui demanda comment il se faisait qu'elle soit si vivante.

Elle lui répondit :

- J'ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n'aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure toute l'année; ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j'ai commencé à mourir mais j'ai réfléchi et je me suis dit : "Si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d'autre à ma place, il l'aurait planté. Si donc, il m'a plantée, c'est qu'il me voulait, moi, telle que je suis et, à partir de ce moment, j'ai décidé d'être la plus belle possible!

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L'oiseau chanteur et la fleur


Dans un pays voisin, vivait un oiseau chanteur.

En apparence, cet oiseau n’avait rien de différent des autres oiseaux. Sa petite tête jaune reposait sur un magnifique plumage bleu entaché de blanc sur la poitrine. Mais… il possédait un don particulier.

Un jour, par hasard, son don fut remarqué. Cet oiseau aimait à chanter pour son Seigneur ; il Le louait à chaque occasion qui se présentait. Il aimait à se lever tôt le matin pour admirer le lever du soleil et prendre tout son temps pour adorer son Seigneur. Il faisait ainsi chaque matin depuis son plus jeune âge.

Un matin, son chant porta très loin.

Son voisin, l’écureuil, assis dans son fauteuil, une tasse de thé dans une main et son journal dans l’autre, entendit soudainement cette céleste mélodie. « Je dois trouver d’où vient cette mélodie ! », s’exclama t-il. Il sauta de son fauteuil, sautilla à travers les champs tout en cherchant la provenance de cette belle mélodie.

Au même moment, une biche qui trottait à travers bois entendit, elle aussi, la douce mélodie. « Quel chant magnifique ! », s’écria-t-elle. « Je suis curieuse de connaître qui peut chanter aussi bien. » De son côté, elle aussi, la biche se lança à la recherche du chanteur.

L’oiseau chanteur, bien sûr, ne se doutait de rien. Il était inconscient de toute l’agitation que sa louange avait suscitée. Il était perdu dans son adoration lorsqu’il vit arriver l’écureuil, la biche et une bonne douzaine d’autres animaux !

Tous, d’une même voix remplie d’admiration, lui demandèrent : « Où as-tu appris à chanter ainsi ? »

L’oiseau haussa ses épaules et leur répondit : « Je chante ainsi à chaque fois que je loue mon Seigneur ! Vous ai-je dérangés ? »

« Nous déranger ? », rétorqua la biche. « Tu as une voix si mélodieuse ! En t’écoutant louer le Seigneur de si bonne heure, nous nous sentons si proche de Lui. Tu possèdes un don merveilleux. »

« Ah ! Vous dites vrai ? », demanda l’oiseau chanteur.

« Mais absolument ! », dit l’écureuil. « Dieu t’a béni afin que tu sois en bénédiction auprès des autres. C’est un don que tu ne dois surtout pas gaspiller. » « Tu as reçu un appel particulier », dirent tous les animaux d’un même cœur.

« Je ne veux pas perdre ce cadeau particulier, » répondit l’oiseau. « Que dois-je faire pour le garder ? » « Viens avec nous au culte ce matin », lui répondit la biche. « Je vais parler de toi au pasteur et tu pourras chanter pour toute l’église. »

L’oiseau, muet devant tant d’admiration, ne savait plus que faire. Il ne voulait surtout pas perdre son don et il voulait que les autres soient bénis à travers lui. Aussi, il accepta avec plaisir la proposition de la biche.

Evidemment, la congrégation des animaux fut bénie par les chants de l’oiseau. Elle le fut tellement qu’elle invita l’oiseau à venir chanter au culte chaque dimanche matin. Devant un tel don, le petit groupe commença à croître tant l’oiseau chanteur ravissait les oreilles.

L’oiseau chanteur ne se laissa pas enorgueillir et ne demanda jamais de diriger la congrégation. On lui donna, toutefois, la place de responsable du groupe de louange ; il devint aussi le répétiteur de la chorale et deux fois par semaine, il était chargé de donner des cours de chant à la fille du pasteur afin qu’elle puisse apprendre à chanter aussi bien que lui.

Un dimanche matin, arriva un groupe d’aigles qui écouta attentivement le chanteur. Après le culte, les aigles vinrent se placer autour de l’oiseau chanteur et commencèrent à prophétiser ! L’un deux dit : « Le Seigneur dit que tu as une onction spéciale, et Il te donnera un ministère international ! »

A cette annonce, l’oiseau chanteur frissonna de joie car il était désireux d’utiliser le don reçu. Il voulait être béni.

Un autre membre du groupe, le renard, offrit à l’oiseau d’enregistrer ses chants sur un CD. « Ainsi, » s’expliqua t-il, « plus de personnes pourront être bénies au travers de tes chants. Toutes les créatures de Dieu seront bénies à travers toi. C’est ce que les aigles voulaient dire quand ils t’ont annoncé que tu aurais un ministère international ! »

En peu de temps les CD étaient faits, le renard n’eut qu’à les promouvoir à travers le monde entier. Les commandes affluèrent, chacun se disait être béni par cette douce mélodie. Puis les invitations arrivèrent : « L’oiseau chanteur est-il autorisé à venir chanter lors de notre culte ? » Chacun désirait le recevoir ; le renard s’occupait de l’organisation.

« Félicitations ! », dit-il à l’oiseau chanteur. « Ta présence est réservée chaque semaine pour les deux années qui viennent. Tout le monde veut t’entendre ; tes CD se vendent dans chaque boutique du monde. Tu peux désormais complètement t’investir dans ton ministère ! Le Seigneur t’a béni ! »

L’oiseau chanteur suivit les directives du renard et vola à travers le monde afin de répondre aux nombreuses demandes ; son ministère était désormais à plein temps. Le renard lui fit fabriqué un sac à dos spécial qui puisse contenir tous ses CD, les aides financières reçues pour l’aider dans son ministère, etc.

L’oiseau chanteur exerçait son ministère durant les cultes, durant les retraites, durant les conventions, donnait des concerts. Il aimait vraiment rencontrer les autres animaux et aimait par-dessus tout chanter.

Pourtant, il commençait à se fatiguer de voler tout le temps pour aller d’une assemblée à une autre, et sa voix semblait perdre un peu de sa puissance et de sa pureté habituelles tant il était fatigué ; elle commençait à s’émousser avec le temps, mais il l’acceptait. Pour lui, cela faisait partie des aléas de son ministère et il était prêt à souffrir pour cet appel sur sa vie. De plus, personne ne semblait remarquer cette altération. Tout le monde l’aimait et voulait l’entendre.

Le temps passait et l’oiseau chanteur devenait de plus en plus populaire. Son ministère était bien lancé maintenant ; tout était organisé, il avait du personnel et des partenaires à travers le monde. Son prochain CD allait sortir et tout le monde l’attendait dans une grande excitation. Le petit oiseau chanteur était très occupé, il ne cessait d’aller d’un endroit à un autre, toujours avec son petit sac à dos. Il commençait à sentir la contrainte de son ministère et se fatiguait facilement.

Un jour, alors qu’il se rendait à son prochain engagement et qu’il volait au-dessus d’un canyon désert, épuisé, il décida de s’arrêter pour se reposer un instant. Loin derrière lui, il aperçut une splendide fleur d’une beauté indescriptible. Il vola autour de la fleur puis s’arrêta.

Quelle jolie petite fleur était-ce ? Ses pétales ronds se parsemaient de jaune, de bleu, de rose et de blanc, ses feuilles étaient dorées. Il n’avait jamais vu une telle merveille durant tous ses voyages à travers le monde. Et le parfum ! Il était différent de tous les autres parfums qu’il ait jamais sentis. La fleur était là, croissant au fond d’une fissure d’un rocher du grand canyon, au milieu de nulle part.

« Eh ! Petite fleur ! » dit l’oiseau chanteur. « Je volais et en passant juste au-dessus de toi, j’ai admiré ta beauté et ai pensé me poser pour passer un moment avec toi. Tu es certainement la plus jolie fleur que j’aie jamais vue, il n’y en a certainement pas d’autre aussi belle que toi. »

« Je suis vraiment comblée par la grâce de Dieu, » répondit la fleur aimablement. « Qui es tu ? Et où vas-tu ? »

« Je suis Pasteur Oiseau chanteur et je suis en route pour chanter dans une assemblée de l’autre côté de ce canyon. Sans doute as-tu déjà écouté mes CD ? Ou m’as-tu déjà vu à la télévision ? »

« Non, je ne crois pas, » dit la fleur. « Je suis seule ici dans ce canyon et je n’ai pas beaucoup de contact avec le reste du monde. Comme tu peux le voir, je n’ai pas d’ailes pour me porter quelque part. »

« Comment ? » répliqua l’oiseau chanteur. « Tu es une si belle fleur, ton parfum est si odorant. En effet, le Seigneur t’a bénie pour que tu puisses réjouir et nos yeux et nos narines. Je trouve toutefois que tes dons ne sont pas utilisés comme ils le devraient ! Pourquoi ne viendrais tu pas avec moi au culte, ainsi tous les autres animaux pourraient voir ta beauté et apprécier ton parfum ? »

« Oh non ! Cela ne pourra jamais se faire ! », lui répondit la fleur, « Parce que cela me distrairait tout simplement dans la tâche que Dieu m’a confiée. »

« Ainsi tu as un ministère ? Quel est ce ministère ? », demanda l’oiseau chanteur. La fleur se mit à rire. « Il n’y a pas de nom. »

« Où vas-tu au culte ? »

« Oh, je ne suis pas créée pour aller au culte. »

« As-tu mis quelques livres ou cassettes sur le marché ? »

« Mais non ! », dit la fleur en riant.

« Mais alors, quel type de ministère est-ce ? As-tu ton ministère à plein temps comme moi ? », demanda l’oiseau chanteur.

« Oh ! J’exerce ma tâche à plein temps. », répondit la fleur.

« Mais tu es ici toute seule dans un désert. Il n’y a pas d’églises, personne avec qui partager. Comment peux tu être dans le ministère à plein temps ? C’est tout simplement inutile !! »

« Oh, mais tu te trompes lourdement », s’exclama la fleur. « Vois tu, ton ministère est pour les autres animaux, mais le mien est pour le Seigneur lui-même ! Il m’a plantée ici au désert, cachée du reste du monde. Tu penses que c’est du gaspillage puisque personne ne peut me voir ou me sentir. Mais lui, Il peut me voir ! Et Il peut me sentir ! Et la mesure de ma richesse n’est pas ce que suis pour les autres, mais ce que je suis pour Lui. »

L’oiseau chanteur resta longtemps silencieux. Finalement, il dit : « Des créatures partout dans le monde ont été bénies et encouragées par ma musique. En effet, tu es peut-être appelée à un ministère pour le Seigneur et Lui seul mais moi, je suis appelé à un ministère public ! »

« Qui t’a dit que tu étais appelé à un ministère public ? », demanda la fleur.
« Le Seigneur ! »

« Vraiment ? », demanda la fleur.

L’oiseau chanteur se rappela ce que l’écureuil lui avait dit, ce que la biche lui avait dit, ce que les aigles lui avaient dit, ce que le renard lui avait dit et ce que les autres animaux lui avaient dit.

Il dit alors à la fleur : « Bien ! Tous ceux qui m’ont entendu chanter m’ont dit que j’avais un appel particulier et que j’étais appelé par le Seigneur à un ministère public… »

« Oui », acquiesça la fleur. « Mais toutes les créatures de Dieu ont chacune un appel particulier. Qui t’a dit que cet appel devait être public ? »

« Ce sont les autres animaux qui me l’ont dit. »

« Évidemment ! », continua la fleur. « Mais, quelle est cette énorme charge que tu portes sur ton dos ? »

« Oh ! C’est un sac contenant tous mes CD de musique et toutes les ressources dont j’ai besoin pour faire face à mon ministère. Je les prends avec moi partout où je vais car c’est ainsi que cela est prévu. »

« Il a l’air très lourd, » observa la fleur.

« En effet, il l’est, crois moi ! » dit l’oiseau chanteur. Mais cela fait partie de mon ministère. »

« Pour ton ministère, peut être ! » dit la fleur. « Il ne fait pas partie du mien ! Exercer un ministère pour le Seigneur n’est du tout pas un fardeau. »

Intérieurement, l’oiseau chanteur envia la fleur, mais il ne pouvait pas admettre qu’elle ait raison.

« Il y a quelque chose qui me dérange dans cette conversation », dit l’oiseau chanteur. « Mais… finalement, je ne suis pas certain d’avoir jamais su être au service du Seigneur ! »

« Te rappelles-tu le temps où tu louais Dieu en secret tous les matins, en le glorifiant pour ce qu’il est, sans aucune vision, ni plan, ni foule de spectateurs à évangéliser ? Te rappelles-tu le temps où tu chantais mélodieusement pour Lui et pour Lui seul ? »

« Oui. »

« Tu servais le Seigneur de cette manière ! Et quelle était ta récompense alors que personne ne t’entendait et que tu chantais pour Lui seul ? »

L’oiseau chanteur réfléchit un instant : « Je n’ai eu ni récompense, ni reconnaissance, ni applaudissement. Je suppose donc que ma seule récompense était Sa présence ! »

« C’est ça ! », sourit la fleur. « Quand nous servons le Seigneur, Il devient alors notre récompense. Donc la question devient : « La présence de Jésus est-elle suffisante pour toi ? Ou bien le travail pour le Seigneur est-il plus important pour toi que le Seigneur Lui-même ? »

Et l’oiseau chanteur dû admettre qu’il n’avait plus jamais eu le temps de chanter uniquement pour le Seigneur comme il le faisait par le passé. Avec tous ses voyages et ses concerts, rarement il avait pris un temps à réserver uniquement pour le Seigneur, tel qu’il le faisait avant qu’on ne découvre son talent. Maintenant le ministère est si grand, mais le Seigneur Lui-même est si négligé !!

« Je vois maintenant, » admis finalement l’oiseau chanteur. « Je me suis lancé dans le ministère, mais j’ai perdu l’appel. »

« C’est souvent ainsi que cela se passe ! », dit la fleur.

L’oiseau chanteur et la fleur restèrent silencieux un bon moment.

« Que dois-je donc faire maintenant ? », murmura l’oiseau chanteur.

« Tu recommences tout ; repars là où le Seigneur t’attend. », dit la fleur.

Les deux s’embrassèrent, et l’oiseau chanteur retourna vers son nid, laissant là son lourd fardeau.

C’est ainsi que, depuis ce jour, l’oiseau chanteur se consacra lui-même à servir le Seigneur, tel qu’il le faisait auparavant. Et le Seigneur lui donna à nouveau quelques beaux chants à chanter – juste pour Lui.


Par Chip Brogden
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L'horloge dépressive


Avez-vous entendu parler de l’horloge qui fit une dépression ?

Un jour, elle commença à penser à combien de fois elle devrait “tictaquer” pendant l’année. En calculant à partir de deux tic-tac par seconde, 120 par minute, 7 200 fois par heure, 172 800 par jour et 1 209 600 chaque semaine, l’horloge se rendit subitement compte qu’elle devrait “tictaquer” près de 63 millions de fois pendant les 12 prochains mois. Plus elle y pensait, plus elle devenait anxieuse. En fin de compte, l’horloge devint tellement affolée qu’elle fit une dépression.

Confiant son problème à un psychiatre, l’horloge se plaignit qu’elle n’avait pas la force de “tictaquer” si souvent. Le médecin lui répliqua: “Mais combien de tic-tac devez-vous produire à la fois ?” Et l’horloge répondit: “Seulement un”. “Eh bien, contentez-vous de faire un tic-tac à la fois et ne vous inquiétez pas du prochain, lui conseilla-t-il. Vous vous porterez bien, j’en suis certain”.

C’est exactement ce que fit l’horloge, et comme toute bonne histoire a une bonne fin, elle “tictaqua” toujours joyeusement à partir de ce jour.

Avez-vous un problème qui vous semble insoluble ? Portez-vous un fardeau depuis longtemps qui semble trop lourd pour vous ? L’avenir vous semble-t-il sombre ? Placez votre fardeau sur le Seigneur. Demandez-lui de vous aider seulement pour la journée d’aujourd’hui.

Comme Jésus a dit: “Ne vous inquiétez pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même.” (Matthieu 6:34). Contentez-vous de faire un tic-tac à la fois.

Une des meilleure chose au sujet de l’avenir, c’est qu’il se présente un jour à la fois.


Patrice Martorano
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Le logiciel "Amour"


Bonjour Madame,
Comment puis-je vous aider ?

- Je voudrais installer le programme "AMOUR". Pourriez-vous m'indiquer la procédure, s'il vous plait ?

- Bien sûr, prête pour l'installation ?

- Oui, mais je n'y connais pas grand chose en programmation. Par quoi commence-t-on ?

- Ouvrir votre coeur est la première étape pour l'instalation.
Avez-vous localisé votre coeur, Madame ?

- Oui, je l'ai trouvé. Mais il y a d'autres programmes qui fonctionnent en même temps, puis-je continuer l'installation tout de même ?

- Voyons voir. Quels autres programmes fonctionnent présentement dans votre coeur ?

- Et bien, je vois "BLESSURES-DU-PASSE.EXE", "MAUVAISE-ESTIME-DE-SOI.EXE", "RANCUNE.DOC" et "COLERE.COM".

- Pas de problème, Madame. L'installation de votre programme "AMOUR" effacera graduellement les "BLESSURES-DU-PASSE" de votre système. De plus, durant l'installation, le programme "MAUVAISE-ESTIME-DE-SOI" sera remplacé par son propre programme intégré, "MEILLEURE-ESTIME-DE-SOI". Par contre, vous devez absolument fermer vos fichiers "RANCUNE" et "COLERE", car ceux-ci pourraient empêcher votre programme "AMOUR" de fonctionner correctement.

- D'accord, mais pourriez-vous m'indiquer comment les fermer correctement ?

- Allez dans votre menu principal et trouvez le programme "PARDONNER". Démarrez-le et faites-lui faire le ménage de votre système au complet. Vérifiez qu'il enlève complètement la "RANCUNE" et la "COLERE". Cela est très important.

- D'accord, c'est fait. L'installation du programme "AMOUR" à démarré automatiquement, est-ce normal ?

- Oui, il est programmé pour s'installer aussitôt que la "RANCUNE" et la "COLERE" ont été supprimés de votre système. Vous devriez recevoir un message vous demandant si vous voulez installer "AMOUR POUR LA VIE" dans votre système. Est-ce que vous l'avez reçu ?

- Oui, je l'ai reçu. Et jai répondu oui. Est-il bien installé, maintenant ?

- Oui, mais souvenez-vous que votre programe "AMOUR" est une version partagée. Vous devriez vous connecter à d'autres coeurs pour des mises à jour essentielles à son bon fonctionnement.

- Oups, je viens de recevoir un message d'erreur, déjà !!!

- Que dit ce message, Madame ?

- Le message dit "ERROR 142 - PROGRAM NOT RUNNING ON INTERNAL COMPONENTS". Qu'est-ce que ça veut dire ?

- C'est un problème commun qu'on voit souvent lors de la première installation.

- D'accord. Que dois-je faire, alors ?

- Regardez dans votre menu principal, vous devriez voir la case "S'ACCEPTER-SOI-MÊME". Je vous conseille, si cela n'est pas déjà fait, de cocher aussi les cases "SE PARDONNER SOI-MEME", "S'AUTO-FELICITER" et "CONNAITRE SES PROPRES LIMITES". D'ailleurs, vous devriez supprimer les options "S'AUTOCRITIQUER" et "SE RENFERMER SUR SOI-MEME".

- C'est fait ! Tiens, il y a de nouveaux ficiers qui viennent d'apparaître dans son coeur... Il y a le fichier "SOURIRE.JPG" qui vient de s'ouvrir, puis le fichier "BONHEUR.MPG" qui se met à jouer et le programme "PAIX-INTERIEURE.EXE" qui vient de démarrer. Ho là là, est-ce normal ces nouvelles couleurs et ces nouveaux sons ?

- Oui, Madame, tout à fait normal. Et il y en a beaucoup plus, vous les découvrirez tout au long de vos futures mises à jour. Une dernière chose avant de terminer...

- Oui ?

- N'oubliez pas que ce programme est gratuit. Et en tant que logiciel partagé, il vous serait profitable de le partager avec les autres qui pourraient en avoir besoin. N'oubliez pas que plus vous partagerez avec d'autres coeurs, plus votre programme se développera.

- Je vous remercie de tout coeur, Monsieur.
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Si vous avez déjà installé ce programme et si cela fonctionne bien, recommandez-le au plus grand nombre !
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Un peu d'humour auto-dérisoire !


Combien d'agnostiques faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun, ils n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur l'existence des ampoules.

Combien d'athées faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun, les ampoules n'existent pas

Combien d'évolutionnistes faut-il pour changer une ampoule ?
100: Un pour l'installer et 99 pour démontrer qu'elle est apparue du fait du hasard.

Combien d’évolutionnistes faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun. L'ampoule se change elle-même.

Combien d’évolutionnistes faut-il pour changer une ampoule ?
Un, mais il va falloir attendre un million d’année!

Combien de ministères de guérison faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun, il ne la changera pas, il priera pour une guérison du filament.

Combien de ministères de délivrance faut-il pour changer une ampoule ?
10 : un qui le fait et 9 qui chassent les ténèbres

Combien de ministères de cure d’âme faut-il pour changer une ampoule ?
Un seul, mais il faut que l'ampoule ait vraiment envie de changer.

Combien de ministères de cure d’âme faut-il pour changer une ampoule ? (2)
Un seul, mais comptez une douzaine de séances.

Combien de faiseurs de miracle faut-il pour changer une ampoule ?
La changer en quoi, Mesdames et Messieurs ?

Combien de louangeurs faut-il pour changer une ampoule ?
1 et pas besoin d’échelle, il a toujours les mains levées

Combien d’apôtres faut-il pour changer une ampoule ?
Un seul, il viendra comme un sauveur et en profitera pour prendre l’ampoule grillée en exemple: ”voila ce qui arrive quand on veut fonctionner sans couverture”

Combien de prophètes faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun, mais il n’y en aura toujours pour dire : « il y a quelqu’un ici qui ne brille plus, et le seigneur lui dit : je vais te changer…

Combien d’évangélistes faut-il pour changer une ampoule ?
Un seul suffira mais il en profitera pour évangéliser les autres et leur prêcher l’imminence du jugement

Combien de pasteurs pour changer une ampoule ?
Un, maintenant et tout de suite, de toute façon il n’a rien à faire et il est payé pour ça !

Combien de docteurs (ministères d’enseignant) faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun, ils se prennent et sont pris pour des lumières.

Combien de diacres faut-il pour changer une ampoule ?
Quoi ? Elle n’est pas encore changée ?

Combien de télévangélistes faut-il pour changer une ampoule ?
10 : Un pour la changer et 9 qui lèvent des fonds pour la poursuite du ministère des ampoules. Il faut que ce message de lumière puisse continuer, envoyez vos dollars sans attendre.

Combien de personnes de la sono faut-il pour changer une ampoule ?
un deux…un deux… test

Combien de missionnaires faut-il pour changer une ampoule ?
Un devrait suffire mais il faut d’abord qu’il réponde à l’appel puis qu’il apprenne la langue du manuel et qu’ensuite vous envoyez des ampoules à la mission (de préférence des ampoules neuves).

Combien de charismatiques faut-il pour installer une ampoule ?
3 : Un pour l'installer et 2 derrière lui pour le rattraper s'il tombe

Combien de non-charismatiques faut-il pour changer une ampoule ?
Ce qui compte n’est pas la manifestation de l’ampoule mais le caractère

Combien de non-charismatiques faut-il pour remplacer une ampoule ?
Mais on ne veut pas la remplacer ! elle vient juste de quitter l’église c’est mieux comme ça !

Combien de pentecôtistes faut-il pour installer une ampoule ?
6 : Un pour la poser, 2 pour dire qu'ils préféraient l'ancienne ampoule et 3 pour protester si jamais c'est une femme qui a posée l'ampoule.

Combien d'anglicans faut-il pour remplacer une ampoule ?
3 : Un pour la remplacer, un pour servir le thé à la fin du service et un pour servir le pudding.

Combien de darbystes faut-il pour changer une ampoule ? (1)
il faut réunir le conseil des anciens pour décider si l'on peut débloquer les fonds nécessaires.

Combien de darbystes faut-il pour changer une ampoule ? (2)
On ne sait pas, on ne les a jamais vu changer quoi que ce soit.

Combien de baptistes faut-il pour changer une ampoule ?
Un pour changer l'ampoule et une chorale pour chanter combien ils avaient aimé la précédente.

Combien de calvinistes faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun. Dieu a prédestiné l'allumage de l'ampoule. Les calvinistes ne changent pas les ampoules. Ils lisent simplement la notice et prient pour que l'ampoule soit une de celles destinées à être changée.

Combien de réformateurs faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun. Ils changent tout le lustre.

Combien de chrétiens conservateurs faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun : cette ampoule marchait très bien il y a 70 ans, il n'y a pas de raison qu'elle ne marche pas maintenant.

Combien de légalistes faut-il pour changer une ampoule ? (1)
Deux. Le premier la change, l’autre culpabilise.

Combien de légalistes faut-il pour changer une ampoule? (2)
Aucun, si elle a claquée c’est qu’elle a péché, qu’elle se repente

Combien de légalistes faut-il pour changer une ampoule ? (3)
1, mais si c’est une femme, qu’elle se voile !

Combien de chrétiens vivant en communauté faut-il pour changer une ampoule ?
Cinquante. Le premier change l’ampoule, les 49 autres partagent l’expérience.

Combien de mennonites faut-il pour changer une ampoule ?
Il faut d’abord réunir un comité qui présentera l’affaire a l’assemblée qui votera. Si nous avons l’unanimité alors nous convoquerons un deuxième comité pour désigner qui changera l’ampoule.

Combien d'adventistes faut-il pour changer une ampoule ?
Ca dépend, est-ce que l'ancienne ampoule a grillé un samedi ?

Combien de catholiques faut-il pour remplacer une ampoule ?
Aucun, les catholiques utilisent des cierges.

Combien de catholiques intégriste faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun, ils préfèrent rester dans l'obscurantisme.

Combien de mormons faut-il pour changer une ampoule ? (1)
2 bien sûr, un pour la changer et un pour tenir les vélos pendant ce temps-là.

Combien de mormons faut-il pour changer une ampoule ? (2)
Cinq : le premier la change, ses quatre femmes applaudissent.

Combien de témoins de Jéhovah faut-il pour changer une ampoule ? (1)
Les T de J ne s'occupent plus des ampoules, la fin du monde est bien trop proche !

Combien de témoins de Jéhovah faut-il pour changer une ampoule ? (2)
Je ne sais pas, je ne les ai pas laissés rentrer.

Combien d’amish faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun. Ils les ont interdites. De toute façon l'électricité est satanique

Combien de trinitaires faut-il pour changer une ampoule ?
Trois – mais en réalité ils ne font qu’un.

Combien de “Jésus seul” faut-il pour changer une ampoule?
Un seul, Jésus!

Combien d’adeptes de la confession positive faut-il pour changer une ampoule ?
Aucune car elle va se rallumer, elle va se rallumer — oui, elle se rallume !

Combien d’adeptes de la confession positive faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun, ils préfèrent nier qu'elle est éteinte.

Combien de moralistes faut-il pour changer une ampoule ?
Une bonne centaine. Un pour la changer, et les autres 99 pour asséner "Je te l'avais bien dit!"

Combien d’adeptes de l’auto apitoiement faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun, ils préfèrent rester assis dans le noir et pleurer.

Combien de pessimistes faut-il pour changer une ampoule ? (1)
Quelle importance ? De toute façon la nouvelle claquera aussi un jour...

Combien de pessimistes faut-il pour changer une ampoule ? (2)
A quoi bon se poser la question ? Un seul, deux, dix ou cent, je doute fort qu'ils y parviennent de toute façon...

Combien d’optimistes faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun, l’ampoule ne claquera jamais

Combien de mystiques faut-il pour changer une ampoule ?
Ils n'ont pas besoin d'ampoules, ils brillent dans le noir.

Combien de bêtes faut-il pour changer une ampoule ?
666.

Combien de pragmatiques faut-il pour changer une ampoule ?
Attendez, ce n’est pas la première question. Avez vous basculé l’interrupteur ?

Combien de pragmatiques faut-il pour changer 2 ampoules ?
2 ampoules ! Faut d’abord vérifier les plombs à la cave.

Combien de juifs faut-il pour changer une ampoule ?
11. 1 pour changer l’ampoule et 10 pour des représailles sur des ampoules palestiniennes.

Combien de juifs faut-il pour changer une ampoule ?
Aucun, l'apôtre Jean nous dit que quand la lumière est venue chez eux, ils ne l’ont pas reçu.

Combien d’hindouistes faut-il pour changer une ampoule ?
1 suffit mais l’ampoule n’est pas morte, son karma continue, j’ai été moi-même une ampoule dans une vie antérieure

Combien d’intégristes musulmans faut-il pour changer une ampoule?
En principe un, mais de toute façon tout va sauter.

Source : http://www.patrickfontaine.org/ avec l'aimable autorisation de son auteur
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Le sable et la pierre


Deux amis sont perdus dans le désert ; ils n'ont plus qu'une très faible quantité d'eau. Au bout d'un moment, ils en viennent à se disputer les dernières gouttes. L'un d'eux donna une gifle à l'autre . Ce dernier, endolori, écrit sur le sable :

"aujourd'bhui, mon ami m'a frappé"

Etonné, son ami ne dit rien, mais s'excusa et ils continuèrent leur chemin. Ils arrivèrent à un oasis et se baignèrent dans le point d'eau.

Mais celui qui avait écrit sur le sable, perdit connaissance et commença à se noyer. Son ami plonga aussitôt pour le sauver et le ramena sur la rive. Apres avoir repris connaissance et son souffle, il grave sur une pierre :

"aujourd'hui, mon ami m'a sauvé la vie"

Son ami lui demanda alors "Pourquoi quand je t'ai bléssé, tu as écrit sur le sable et quand je t'ai sauvé, sur la pierre ?"

Il répondit "Quand quelqu'un vous blesse, on doit l'écrire sur le sable là ou les vents du pardon peuvent l'effacer... Mais quand quelqu'un fait quelquechose de bien pour nous, on doit le graver sur une pierre là ou aucun vent ne peut l'effacer. "

Apprenons à écrire nos blessures dans du sable et à graver nos joies sur la pierre.
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Il a payé pour leur liberté


Il était une fois un pasteur dans une petite église de la Nouvelle-Angleterre.

Un dimanche de Pâques,il arriva à l'église, apportant une vieille cage rouillée qu'il déposa sur la tribune. Le pasteur se mit à parler:

J'étais en train de marcher en ville, hier, quand j'ai vu un petit garçon venant vers moi, balançant cette cage d'oiseau. Dans le fond de celle-ci, il y avait trois petits oiseaux sauvages, tremblants à cause du froid qu'il faisait dehors. J'arrêtai le jeune garçon et lui demandai:

- "Qu'est-ce que tu as là, petit ?"
- "Juste quelques vieux oiseaux" lui répondit-il.
- "Qu'est-ce que tu en feras ?" lui demanda le pasteur.
- "Je vais les amener à la maison et m'amuser avec eux. Je vais les taquiner en leur enlevant leurs plumes afin qu'ils se battent. Je vais avoir beaucoup de plaisir !" répondit le garçon.
- "Mais, tu seras bien fatigué de ces oiseaux un jour ou l'autre. Que feras-tu ?"
- "Oh ,j'ai quelques chats et ils aiment bien les oiseaux. Je les leur donnerai." dit le jeune garçon.

Le pasteur resta silencieux quelques moments, puis continua :
- "Combien veux-tu pour ces oiseaux, petit ?"
- "Quoi ? Mais pourquoi les voulez-vous, monsieur ? Ce ne sont que de vieux oiseaux. Ils ne chantent pas. Ils ne sont même pas beaux !"
- "Combien ?" lui redemanda-t-il.

Le jeune garçon testa le pasteur afin de savoir s'il était fou en lui demandant:
- "10 dollars ?"

Le pasteur chercha dans sa poche et en sortit un billet de 10 dollars. Il le plaça dans la main du jeune garçon, qui partit très rapidement.

Le pasteur ramassa la cage et la porta doucement à l'extrémité d'une ruelle où il y avait un arbre et un peu d'herbe. Posant la cage sur le sol, il ouvrit la porte et donna quelques petits coups sur la cage pour persuader les oiseaux de sortir dehors afin qu'ils soient libres.

Bien, voilà ce qui explique la cage vide sur la tribune. Le pasteur se mit alors à raconter cette autre histoire :

Un jour, Satan et Jésus avaient une discussion. Satan revenait tout juste du Jardin d'Éden, se réjouissant et se vantant :
- "Je viens tout juste d'attraper le monde entier. Mettez-leur un piège, je sais qu'ils ne pourront pas résister. Attrapez-les tous!" ricana-t-il.
- "Qu'est-ce que tu vas faire d'eux ?" demanda Jésus.
- "Oh, je vais m'amuser avec eux! Je vais leur enseigner comment se marier et divorcer, comment haïr et abuser des autres, comment boire et fumer pour qu'ils se détruisent tout seul. Je vais leur montrer comment inventer des fusils et des bombes pour tuer les autres. Je vais vraiment avoir beaucoup de plaisir !"
- "Et que feras-tu lorsque tu ne voudras plus d'eux ?" demanda Jésus.
- "Oh, je vais les tuer !" répliqua fièrement Satan.
- "Combien veux-tu pour eux ?" demanda Jésus.
- "Oh, tu ne veux pas de ces gens. Ils ne sont pas bons. Pourquoi tu les prendrais si tu sais qu'ils ne vont que te haïr ! Ils te cracheront dessus, te maudiront et te tueront. Tu ne les veux pas !"
- "Combien ?" demanda encore Jésus.

Satan regarda Jésus en ricanant, puis répondit :
- "Tout ton sang, ta vie."
- "D'accord"
Et il paya le prix.

Le pasteur ramassa la cage. Il ouvrit la porte et s'en alla.

N'ignores pas plus longtemps encore, ce que Jésus a fait pour toi, et crois !
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Une roue pour une vie


Nous sommes dimanche matin dans une petite assemblée chrétienne et l'office avait commencé dans la joie de la louange, dans une grande célébration fraternelle.

Le moment de louange se terminait et tous le monde s'asseyait solennellement sur sa chaise afin d'écouter maintenant la prédication du pasteur qui se dirigeait dejà vers la chair.

Sur le coté de la salle, l'une des jeunes femmes de l'équipe de louange et de danse écoutait attentivement le sermon de son pasteur, quand soudain elle eût une conviction en son coeur que le Seigneur voulait lui parler. Le pasteur continuait toujours sa prédication, tandis que la jeune femme sentait cet appel dans son coeur devenir de plus en plus intense. Aussi se mit-elle en prière intérieurement :
- "Oui Seigneur, parles ! Je suis ta servante, que puis-je faire pour Toi ?"
- "Mon enfant, lève toi et fais la roue devant l'estrade pour moi", lui répondit le Seigneur.
- "Oh Seigneur, tu sais que je te serai toujours fidèle... mais faire la roue maintenant, Seigneur ? Ton serviteur est entrain de precher ! Es-tu sûr que celà est convenable ?" s'inquieta la jeune femme.
- "Mon enfant, lève toi et fais la roue devant l'estrade pour moi" reprit le Seigneur.
- "Seigneur Dieu, mon Roi ! Tu sais que je t'aime et que je ferai tout pour Toi ! Mais faire la roue maintenant devant tous le monde en plein sermon... je craind la colère du pasteur, il risquerait de m'exclure de l'assemblée si je faisais celà..."
- "Mon enfant, crainds-tu mon serviteur, ton pasteur, plus que tu ne crainds ton Dieu ? Lève toi, je te le demande et fais la roue devant l'estrade pour moi maintenant".

Dans un élan plein de zèle, avec grace et habileté, la jeune femme éxecuta une magnifique roue devant l'estrade, juste devant la chair du pasteur en pleine prédication. L'assemblée poussa des soupirs de surprise et un leger râle se fit entendre dans les rangs. Le pasteur quand à lui, stoppa sa prédication dans l'étonnement, fit un bref commentaire avec humour et invita l'assemblée à se recentrer sur la prédication.

La jeune femme regagnait le fond de la salle sous le regard accusateur de l'assemblée. Elle se trouvait partagée entre deux émotions différentes : La joie et l'honneur d'avoir accompli la volonté de son Dieu, puis la gène et la honte d'avoir ainsi perturbé le cours du sermon. Qu'allaient penser d'elle ses frères et soeurs ?

Dans le doute et la crainte des represailles qu'elle allait certainement subir dès la fin de l'office, la jeune femme balaya brievement les rangs du regard. Elle croisa bien des regards sombres et meprisantes, mais au mileu de tout ce champs de haine, elle croisa un sourir sur un visage inconnu, celui d'une jeune fille qu'elle n'avait auparavant jamais vu. Sans doute venait-elle pour la première fois.

A la fin de l'office, alors que les fidels se saluaient les uns les autres, ce nouveau visage toujours souriant, se dirigeait vers la jeune femme encore sous l'émotion de son acrobatie.
- "Bonjour !" lanca la jeune fille souriante.
- "Bonjour..." répondit timidement la jeune femme.
- "Très jolie, votre roue..."
- "Oh, merci ! J'espère que vous n'avez pas été trop choquée... je ne sais pas ce qui m'a prit, j'en suis sincèrement désolée..."
- "Oh, non ! Ne le soyez pas !" la coupa la jeune fille toujours si souriante.
- "Vr... vraiment ?" Balbutia, la jeune femme.
- "En fait, tout ça est à cause de moi..."
- "A cause de vous ? Que voulez-vous dire ?"
- "Voyez vous, c'est la première fois que je viens dans cette église et je ne suis d'ailleurs jamais entrée dans aucune autre auparavant. Pour tout vous avouer, je n'ai jamais cru en l'existence d'un Dieu avant ce jour. Mais ce matin à mon réveil, j'ai voulu donner une unique chance à Dieu de me montrer qu'il était réellement vivant et qu'il m'entendait. Je me suis donc habillée, suis sortie de chez moi et suis entrée dans la première église que j'ai trouvée... ce fut celle-ci. Lorsque la louange a débutée, j'ai apprécié l'ambiance conviviale et vivante que j'y ai trouvée. Lorsque l'office se poursuivit en sermon, je n'ai pas compris grand chose à ce que le pasteur préchait... alors j'ai interpellé Dieu dans une prière dans mon coeur. Je lui ai lancé ce défi : "Dieu, si tu existes, si tu es ce Dieu vivant, ce Dieu de l'impossible comme le chantaient tout ses gens autour de moi, fais-moi un signe." Je voulais vraiment coincer Dieu en lui demandant quelque chose d'impossible et d'improbable. Alors, je lui ai demandé d'envoyer quelqu'un faire la roue devant le pasteur. Moins de 5 minutes plutard alors que je m'appretais à quitter les lieux, déçue de n'avoir pas eu de réponse, voilà que je vous vois vous lever, vous élancer et faire une roue ! Dieu m'avait excaucé et vous avez été son instrument pour me répondre. Comment ne pas croire en Lui à présent, après une telle démonstration ! Voilà, pourquoi je voulais vous remercier d'avoir écouter votre coeur, d'avoir bravé les interdits et les codes de convenance et d'avoir accomplie ce signe pour moi, car je sais que c'est Dieu qui vous à demandé ceci et que vous avez obéis."

La jeune femme écoutait son récit, bouche bée, des larmes de joie coulaient sur ses joues. Comment avait-elle pu ainsi douter de Dieu, se dit-elle. Elle avait failli désobeir à Dieu par timidité et peur du regard de l'autre ; elle avait failli faire perdre une âme pour le royaume, par doute et crainte de déplaire à l'homme... par réligiosité.

Une profonde émotion s'empara des deux jeunes femmes à ce moment là, qui ne pouvaient que remercier Dieu pour son si grand amour et ses plans parfait.

Cette scène c'est réellement produite, elle est véridique. La jeune femme c'est ensuite faite renvoyée de l'équipe de louange pour un temps. Elle a néanmoins pu réintégrée son service quelques temps apres. Que ceci puisse servir de témoignage... lorsque Dieu demande quelque chose, soyons prompt à obéir et ne craignons pas l'homme plus que nous ne devons craindre Dieu.
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Le sacrifice d'un fils


Ceci est une histoire vraie !!!

Un père, son fils et un ami à son fils voguaient paisiblement sur la côte du pacifique.

Brusquement, une tempête violente s'abattit, rendant impossible tout retour vers la côte. Les vagues étaient tellement hautes que toutes les années d'expérience du marin ne suffirent pas pour maintenir la barque en équilibre et la voilà qui se renverse, les précipitant tous dans l'océan déchaîné.

Saisissant au vol le cordage de secours, le père avait à prendre la décision la plus déchirante de sa vie : à quel enfant devait-il lancer l'autre bout du cordage de secours ?

Il n'avait que quelques secondes pour décider. Le père savait que son fils était chrétien (converti) et il savait aussi que l'ami de son fils ne l'était pas. Avec une douleur qui n'avait de comparable que la hauteur de ces vagues meurtrières, il cria à son fils : 'Je t'aime, mon fils', et lança le cordage à l'ami de son fils, le ramena à la barque qu'il arriva tant bien que mal à retourner. Pendant ce temps, son fils disparaissait dans les profondeurs de l'océan dans la noirceur de la nuit. Son corps n'a jamais été retrouvé.

Le père savait que son fils serait dans l'éternité avec Jésus et ne pouvait se faire à l'idée que l'ami de son fils puisse passer l’éternité sans Jésus. Ainsi donc, il sacrifia son fils afin de sauver celle du fils de son ami. Combien grand peut être l'amour de Dieu pour qu'il ait fait autant pour nous ! Notre père céleste a sacrifié son fils unique afin que nous soyons sauvés.

On peut penser que c'est une bien belle histoire, mais il semble peu réaliste de la part du père de sacrifier la vie de son fils unique dans l'espoir que l'autre garçon devienne chrétien (converti) !

Pourtant, cette histoire donne un aperçu de comment cela a pu être dur pour Dieu de sacrifier son fils unique Jésus pour le salut d'un autre.

L'auteur de cette histoire est l'ami qui à été sauvé du naufrage dans ce récit. Il a grandit, c'est convertit, il est aujourd'hui pasteur et prèche la bonne nouvelle de Jésus-Christ.
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Le travail d'équipe


Il était une fois 4 personnes qui s'appelaient : "Tout le monde", "Chacun", "Quelqu'un" et "Personne".

Il y avait un travail important à faire et on a demandé à "Tout le monde" de le faire.

"Tout le monde" était persuadé que "Quelqu'un" le ferait.

"Chacun" pouvait l'avoir fait, mais en fin de compte, ce fut "Personne" qui le fit.

"Quelqu'un" se fâcha parce que c'était le travail de "Tout le monde".

"Tout le monde" fit des reproches à "Chacun" parce que "Personne" n'avait fait ce que "Quelqu'un" aurait pu faire.


Que cette petite histoire puisse nous faire réfléchir et n'attendons pas que les autres fassent les choses à notre place.
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L'espoir retrouvé


Chaque dimanche après-midi, après le service du matin à leur église, le Pasteur et son fiston de onze ans avaient l'habitude d'aller en ville et de distribuer des « traités » (tracts présentant l'Évangile). Ce dimanche après-midi en particulier, alors que l'heure arrivait pour le Pasteur et son fils d'aller dans les rues avec leurs traités, il faisait très froid et la pluie tombait à torrent.

Le garçon s'emmitoufla dans ses vêtements les plus chauds puis dit :
- "Ok papa, je suis prêt !"
- "Mais prêt pour quoi ?"
- "Papa, il est l'heure de prendre nos traités et de partir !"
- "Fiston, il fait très froid dehors et la pluie tombe très fort."

Le garçon lança à son père un regard surpris en lui demandant:
- "Oui, papa. Mais les gens ne risquent-ils pas d'aller en enfer même s'il pleut ?"
- "Fiston, je ne sors pas sous ce temps !"

D'un air consterné le fils demanda alors:
- "Papa, est-ce que je peux quand même y aller, moi ? S'il te plaît papa !"

Son père hésita un instant, puis lui dit:
- "Fiston, tu peux y aller. Voici les traités ; sois très prudent, mon fils !"
- "Merci papa !" et il partit sous la pluie.

Ce jeune garçon de onze ans parcourut les rues de la ville, de porte en porte, et donna un traité à tous ceux qu'il rencontrait dans la rue. Après deux heures de marche sous la pluie, il était trempé jusqu'aux os ; mais il lui restait son tout dernier traité.

Il s'arrêta à un coin de rue et regarda afin de voir s'il ne trouverait personne à qui il pourrait donner cet ultime traité, mais les rues étaient totalement désertes.

Puis il se tourna vers la première maison qu'il vit, commença à marcher sur le trottoir vers la porte d'entrée et sonna. Personne ne répondit. Il sonna à nouveau et toujours personne ne répondait. Il attendit mais personne ne vint répondre.

Finalement le jeune garçon se retourna et se mit à s'éloigner, lorsque soudain quelque chose l'en empêcha. Il retourna donc à la porte, sonna à nouveau et frappa très fort sur la porte avec son poing. Il attendit, il y avait quelque chose qui le retenait là, sur le pas de la maison.

Il sonna de nouveau avec insistance, puis cette fois la porte s'ouvrit tout doucement. Là se tenait une dame âgée qui avait l'air très triste. Elle demanda doucement: "Que puis-je faire pour vous, jeune homme ?"

Avec des yeux radieux et un sourire lumineux, le jeune garçon dit : "Madame, je suis désolé si je vous ai dérangée, mais je voulais juste vous dire que Jésus vous aime vraiment. Et je suis venu vous donner mon tout dernier traité qui vous dira tout sur Jésus et son grand Amour pour vous."

En disant cela, il lui donna son dernier traité, se retourna et partit. Elle l'interpella alors qu'il s'éloignait : "Merci jeune homme et que Dieu te bénisse !"

Le dimanche matin suivant, le pasteur était à la chaire de l'église et comme le service commençait, il demanda : « Y a-t-il quelqu'un qui aurait un témoignage ou quelque chose à partager ?»

Lentement, dans la rangée arrière de l'église, une dame âgée se leva. Comme elle commença à parler, une merveilleuse lumière se dégagea de son visage, et elle dit : "Aucun d'entre vous dans cette église ne me connaît. Je ne suis jamais venue ici auparavant. Voyez-vous, avant dimanche dernier, je n'étais pas une chrétienne. Mon époux est mort il y a bien longtemps, me laissant complètement seule dans ce monde."

"Dimanche dernier, était une journée particulièrement froide et pluvieuse, et dans mon coeur, c'était encore pire. Alors que j'arrivais au bout de mon rouleau, je n'avais plus aucune raison de vivre encore, aucun espoir et même aucun désir de vivre."

"Alors j'ai pris une corde et une chaise et je me suis mise à monter les escaliers qui mènent vers le grenier de ma maison. J'ai pris le temps d'attacher la corde bien solidement à une poutre du plafond, puis je me suis mise debout sur la chaise et j'ai mis l'autre bout de la corde autour de mon cou."

"Debout sur cette chaise, j'étais si seule, avec le coeur si brisé, j'allais sauter, lorsque tout à coup, une sonnerie retentit en bas, à ma porte et me fit sursauter. Je me suis dit: Je vais attendre une minute et qui que ce soit, cette personne va s'en aller…!"

"Mais la sonnerie semblait de plus en plus forte et persistante. Puis la personne qui sonnait commença à frapper très fort à la porte. Encore une fois je me suis dit: Mais qui cela peut-il être ? Jamais personne ne sonne à ma porte ou vient me voir ?!"

"Alors j'ai délié la corde de mon cou et je suis descendue pour aller à cette porte. Durant ce temps, la sonnerie sonnait de plus en plus fort. Lorsque j'ai ouvert la porte, j'en croyais à peine mes yeux… Là sur mon porche, il y avait le garçon le plus radieux et angélique que je n'avais jamais vu de toute ma vie. Son sourire, oh, je ne pourrai jamais vous le décrire !"

"Et les paroles qui sortirent de sa bouche ont bouleversé mon coeur qui sauta de joie, lui qui ne vivait plus. Il me disait avec sa voix de chérubin : « Madame, je suis juste venu vous dire que Jésus vous aime vraiment ». Puis il me donna ce feuillet, que je tiens dans ma main."

"Et comme le petit ange disparaissait au dehors, dans le froid et la pluie, je fermai ma porte et j'ai lu tranquillement chaque mot de ce tract. Puis je suis remontée dans mon grenier chercher ma corde et ma chaise. Je n'en avais plus besoin désormais. Vous voyez, je suis maintenant une enfant du Roi, heureuse, et puisque l'adresse de votre église était sur le tract, je suis venue pour dire en personne : "Merci petit Ange de Dieu qui m’est venu juste au bon moment, en faisant cela tu as sauvé mon âme d’une éternité en enfer."

Il ne resta pas un oeil sec dans toute l'église et comme les cris "Louange et Honneur au Roi !" résonnaient dans l'église, le pasteur descendit de sa chaire, vers les premiers bancs où était assis son petit ange de fils.

Il le prit dans ses bras et fut pris d'une vive émotion. Il est probable qu'aucune église n'eut un moment aussi glorieux, et probablement que l'univers n'a pas vu de papa aussi rempli d'amour et de respect pour son fils.

Sauf Dieu le Père a également permis à son fils de venir dans un monde ténébreux et froid pour aider les âmes perdues. Il accueillit le retour de son Fils avec une joie indescriptible, et comme tout le ciel criait « Louanges et Honneur au Roi », le Père assit son fils bien aimé sur le trône, au-dessus de toutes les puissances et principautés… et de tous les noms qui sont donnés.


Voila une belle leçon, qui nous dit que même un petit geste peut faire basculer une vie toute entière.
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Recette spirituelle


Une mesure bien tassée d'amour vrai, beaucoup d'écoute et de compréhension.Une bonne dose de disponibilité mélangée à quelques grammes de douceur et de calme. Ajoutez un rien de fermeté.

Cherchez un peu de bonne volonté, assaisonnez avec de la droiture et de la sincérité afin de conserver le bon goût de la vérité.

Râpez les désirs égoïstes, les brusqueries et les impatiences. Faites fondre votre orgueil et votre suffisance.

Trouvez dans vos réserves quelques graines de foi inébranlable, une espérance sans conditions, saupoudrez de tendresse.

Faites revenir à la surface des tranches entières d'accueil et de partage. Additionnez de dialogue, menus services, mercis bien placés, don de soi sans retour.

Laissez mijoter longtemps, dans la patience. Avant de présenter, flambez dans la joie si possible, dans un grand élan de prière.

Complétez par un petit verre d'humour.

Et vous obtiendrez une famille savoureuse, des parents aimants, des jeunes libres et joyeux et une une bonne entente entre tous.
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Brillante démonstration


Un professeur universitaire a défié ses étudiants avec cette question. "Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe ?"

Un étudiant a bravement répondu :
- Oui, Il l'a fait!

Le professeur a dit :
- Dieu a donc tout créé?

- Oui, monsieur, a répliqué l'étudiant.

Le professeur a répondu :
- Si Dieu a tout créé, il a donc aussi créé le mal, puisque le mal existe. Et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors, Dieu est mauvais!

L'étudiant était resté silencieux devant une telle réponse. Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait aux étudiants qu'il avait prouvé encore une fois que la foi était un mythe.

Un autre étudiant a levé sa main et a dit :
- Puis-je vous poser une question, Professeur ?

-Bien sûr, a répondu le professeur.

L'étudiant a répliqué :
- Professeur, le froid existe-t-il?

- Quel genre de question est-ce, cela ? Bien sûr qu'il existe. Vous n'avez jamais eu froid ? A répliqué le professeur.

Le jeune homme a répondu :
- En fait monsieur, le froid n'existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous considérons comme le froid, est en réalité l'absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l'énergie. La chaleur est produite par un corps ou par une matière qui transmet de l'énergie. Le zéro Absolu (-460°F) est l'absence totale de chaleur ; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température. Le Froid n'existe pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n'avons aucune chaleur.

L'étudiant a continué :
- Professeur, l'obscurité existe-t-elle?

Le professeur a répondu :
- Bien sûr qu'elle existe !

L'étudiant a répondu :
- Vous avez encore tort Monsieur, l'obscurité n'existe pas non plus. L'obscurité est en réalité l'absence de lumière. Nous pouvons étudier la Lumière, mais pas l'obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d'onde de chaque couleur. Vous ne pouvez pas mesurer l'obscurité. Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d'obscurité et l'illuminer. Comment pouvez-vous savoir l'espace qu'occupe l'obscurité ? Vous mesurez la quantité de lumière présente. N'est-ce pas vrai ? L'obscurité est un terme utilisé par l'homme pour décrire ce qui arrive quand il n'y a pas de lumière.

Finalement, le jeune homme a demandé au professeur :
- Monsieur, le mal existe-t-il?

Maintenant incertain, le professeur a répondu:
- Bien sûr comme je l'ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C'est dans les exemples quotidiens de l'inhumanité de l'homme envers l'homme. C'est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d'autre que du mal!

L'étudiant a répondu :
- Le Mal n'existe pas Monsieur, ou du moins il n'existe pas de lui-même. Le Mal est simplement l'absence de Dieu en soi. Il est comme l'obscurité et le froid, un mot que l'homme a créé pour décrire l'absence de Dieu en soi. Dieu n'a pas créé le mal. Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'amour qui existe tout comme la lumière et la chaleur. Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'amour de Dieu dans son coeur. Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur ou l'obscurité qui vient quand il n'y a aucune lumière.

Le professeur s'est assis. Le nom du jeune homme?
Albert Einstein
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Le sens des valeurs


Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 100 frs. Il demande aux gens :

"Qui aimerait avoir ce billet ?"

Les mains commencent à se lever, alors il dit :
"Je vais donner ce billet de 100 frs à l'un d'entre vous mais avant laissez-moi faire quelque chose avec."

Il chiffonne alors le billet avec force et il demande :
"Est-ce que vous voulez toujours ce billet ?"

Les mains continuent à se lever.
"Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela."
Il jette le billet froissé par terre et saute à pied joints dessus, l'écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher.

Ensuite il demande :
"Qui veut encore avoir ce billet ?"
Évidemment, les mains continuent de se lever !

"Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n'a pas changé, il vaut toujours 100 frs."

"Alors pensez à vous, à votre vie. Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissé, rejeté, souillé par les gens ou par les événements.

Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien mais en réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux de Dieu.
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Les larmes d'une femme


Un petit garçon demande à sa mère « Pourquoi pleures-tu? »
Parce que je suis une femme » lui répond-elle.
Je ne comprends pas » dit-il.
Sa mère l'étreint et lui dit « Et jamais tu ne réussiras. »

Plus tard le petit garçon demanda à son père : Pourquoi maman pleure-t-elle sans raison ? »
Toutes les femmes pleurent sans raison » fut tout ce que son père put lui dire.

Le petit garçon grandit et devint un homme, toujours se demandant pourquoi les femmes pleurent aussi facilement. Finalement il appela Dieu; quand Dieu répondit au téléphone, il demanda « Seigneur, pourquoi les femmes pleurent-elles aussi facilement ? »

Dieu répondit:

« Quand j'ai fait la femme, elle devait être spéciale. J'ai fait ses épaules assez fortes pour porter le poids du monde; mais quand même assez douces pour être confortables ».

« Je lui ai donné une force intérieure pour endurer les naissances et le rejet qui vient souvent de ses enfants. »

« Je lui ai donné la force pour lui permettre de continuer quand tout le monde abandonne et prendre soin de sa famille en dépit de la maladie et de la fatigue, sans se plaindre. »

« Je lui ai donné la sensibilité pour aimer ses enfants dans n'importe quelle circonstance quand ces derniers l'ont blessée très durement. »

« Je lui ai donné la force de supporter son mari dans ses défauts et je l'ai faite d'une de ses côtes pour protéger son coeur. »

« Je lui ai donné la sagesse de savoir qu'un bon époux ne blesse jamais sa femme, mais que quelques fois il teste sa force et sa détermination à demeurer à ses côtés sans faiblir. »

« Et finalement je lui ai donné une larme à verser. Cela est exclusivement à son usage personnel quand elle le juge bon. »

« Tu vois : La beauté d'une femme n'est pas dans les vêtements qu'elle porte, ni dans le visage qu'elle montre, ou dans la façon de se peigner les cheveux. »

« La beauté d'une femme doit être dans ses yeux, parce que c'est la porte d'entrée de son coeur - la place où l'amour réside. »
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La course de grenouilles


Il était une fois une course de grenouilles. L’objectif était d’arriver en haut d’une grande tour. Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir.

La course commença. En fait, les gens ne croyaient probablement pas possible que les grenouilles puissent atteindre la cime, et toutes les phrases que l’on entendit furent de ce genre :

"Quelle peine !!! Elles n’y arriveront jamais!"

Les grenouilles commencèrent à se résigner, sauf une qui continua de grimper avec fougue et enthousiasme et les gens continuaient :
"... Quelle peine !!! Elles n’y arriveront jamais!..."

Et les grenouilles s’avouèrent vaincues, sauf toujours la même grenouille qui continuait à insister.

A la fin, toutes se désistèrent, sauf cette grenouille qui, seule et avec un énorme effort, atteignait le haut de la cime. Les autres voulurent savoir comment elle avait fait. L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander comment elle avait fait pour terminer l’épreuve. Et découvrit qu’elle était sourde !

En résumé :
N’écoutez pas les personnes qui ont la mauvaise habitude d’être négatives... car elles volent les meilleurs espoirs de votre coeur! Rappelez-vous pour toujours du pouvoir qu’ont les mots que vous entendez ou que vous lisez.
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Les carottes, les oeufs et le café


Vous ne regarderez plus jamais une tasse de café de la même façon.

Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu'elle ne sait pas si elle peut continuer. Elle veut abandonner, elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble qu'aussitôt qu'un problème est réglé, un autre apparaît.

Sa mère l'amena dans la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d'eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l'eau commence à bouillir.

Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des oeufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus. Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot. Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière. Elle sort les carottes et les place dans un bol. Elle sort les oeufs et les place dans un bol. Puis, elle verse le café dans une carafe.

Se tournant vers sa fille, elle dit : "Dis-moi, que vois-tu?"
"Des carottes, des oeufs et du café", répondit sa fille.

La femme l'amena plus près et lui demanda de toucher les carottes. La fille leur toucha et nota qu'elles étaient toutes molles et souples. La mère lui demanda alors de prendre un oeuf et de le briser. La fille enleva la coquille d'un oeuf et observa qu'il était cuit dur. Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit comme elle goûtait son arôme riche.

La fille demanda alors, "Qu'est-ce que ça veut dire maman?"
Sa mère lui expliqua que chaque objet avait fait face à la même eau bouillante, mais que chacun avait réagit différemment.

La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l'eau bouillante, elle a ramolli et est devenue faible.

L'oeuf était fragile avec l'intérieur fluide. Mais après être passé dans l'eau bouillante, son intérieur est devenu dur.

Quant aux grains de café, eux, ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.

"Lequel es-tu?", demanda la mère à sa fille. "Lorsque l'adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café?"

Penses-y?

Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui dans la douleur et l'adversité devient molle et perd sa force?

Suis-je un oeuf qui commence avec un coeur malléable, mais change avec les problèmes? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la douleur?
Est-ce que ma coquille ne change pas, mais mon intérieur devient encore plus dur?

Ou suis-je comme un grain de café? Le grain change l'eau, il change la source de sa douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme un grain de café, tu deviens meilleure et change la situation autour de toi lorsque les choses en sont à leur pire.

Comment faites-vous face à l'adversité? Comme une carotte, un oeuf ou un grain de café?
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Le pot et les gros cailloux


Un jour, un vieux professeur fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine d'étudiants.

Debout, devant ce groupe d'élite, le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :

"Est-ce que ce pot est plein?".
Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?".

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot.

Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et réitéra sa question :
"Est-ce que ce pot est plein?".
Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.
L'un d'eux répondit: "Probablement pas !".
"Bien !" répondit le vieux prof.

Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un sac de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.

Encore une fois, il redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?".

Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent : "Non!".
"Bien!" répondît le vieux prof.

Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'a ras bord.

Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et expliqua :"La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite".

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? Votre santé ? Votre famille ? Vos amie)s ? Vos rêves ? Vos passions ? Votre instruction ? Vos convictions, vos causes ? Ou... d'autres choses ?"

"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.

Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question : "Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie?" Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (votre vie)."
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Les 3 arbres


Il était une fois, sur une montagne, trois arbres qui partageaient leurs rêves et leurs espoirs.

Le premier dit: " Je voudrais être un coffre au trésor, richement décoré, rempli d'or et de pierres précieuses. Ainsi tout le monde verrait ma beauté ".

Le deuxième arbre s'écria: " Un jour, je serai un bateau solide et puissant, et je transporterai les reines et les rois à l'autre bout du monde. Tout le monde se sentira en sécurité à mon bord ".

Le troisième arbre dit: " Je veux devenir le plus grand et le plus fort des arbres de la forêt. Les gens me verront au sommet de la colline, ils penseront au ciel et à Dieu, et à ma proximité avec eux; je serai le plus grand arbre de tous les temps et les gens ne m'oublieront jamais ".

Les trois arbres prièrent pendant plusieurs années pour que leurs rêves se réalisent. Et un jour, survinrent trois bûcherons.

L'un d'eux s'approcha du premier arbre et dit: " Cet arbre m'a l'air solide, je pourrais le vendre à un charpentier ". Et il lui donna un premier coup de hache. L'arbre était content, parce qu'il était sûr que le charpentier le transformerait en coffre au trésor.

Le second bûcheron dit en voyant le second arbre: " Cet arbre m'a l'air solide et fort, je devrais pouvoir le vendre au constructeur de bateaux ".
Le second arbre se réjouissait de pouvoir bientôt commencer sa carrière sur les océans.

Lorsque les bûcherons s'approchèrent du troisième arbre, celui-ci fut effrayé, car il savait que si on le coupait, ses rêves de grandeur seraient réduits à néant. L'un des bûcherons s'écria alors: " Je n'ai pas besoin d'un arbre spécial, alors, je vais prendre celui-là". Et le troisième arbre tomba.

Lorsque le premier arbre arriva chez le charpentier, il fut transformé en une simple mangeoire pour les animaux. On l'installa dans une étable et on le remplit de foin. Ce n'était pas du tout la réponse à sa prière.

Le second arbre qui rêvait de transporter des rois sur les océans, fut transformé en barque de pêche. Ses rêves de puissance s'évanouirent.

Le troisième arbre fut débité en larges pièces de bois, et abandonné dans un coin.

Les années passèrent et les arbres oublièrent leurs rêves passés. Puis un jour, un homme et une femme arrivèrent à l'étable. La jeune femme donna naissance à un bébé et le couple l'installa dans la mangeoire qui avait été fabriquée avec le premier arbre. L'homme aurait voulu offrir un berceau pour le bébé, mais cette mangeoire ferait l'affaire. L'arbre comprit alors l'importance de l'événement qu'il était en train de vivre, et su qu'il contenait le trésor le plus précieux de tous les temps.

Des années plus tard, un groupe d'hommes monta dans la barque fabriquée avec le bois du second arbre; l'un d'eux était fatigué et s'endormit. Une tempête terrible se leva, et l'arbre craignit de ne pas être assez fort pour garder tout son équipage en sécurité. Les hommes réveillèrent alors celui qui s'était endormi; il se leva et dit : " Paix!" Et la tempête s'arrêta. À ce moment , l'arbre su qu'il avait transporté le Roi des rois.

Enfin, quelqu'un alla chercher le troisième arbre oublié dans un coin; il fut transporté à travers les rues, et l'homme qui le portait se faisait insulter par la foule. Cet homme fut cloué sur les pièces de bois élevées en croix , et mourut au sommet de la colline. Lorsque le dimanche arriva, l'arbre réalisa qu'il avait été assez fort pour se tenir au sommet de la colline et être aussi proche de Dieu que possible, car Jésus avait été crucifié à son bois.

Chacun des trois arbres a eu ce dont il rêvait, mais d'une manière différente, de ce qu'ils imaginaient.

Nous ne savons pas toujours quels sont les plans de Dieu pour nous. Nous savons simplement que ses voies ne sont pas les nôtres, mais qu'elles sont toujours meilleures si nous lui faisons confiance.
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La parabole du crayon


Au commencement, le fabriquant de crayons parla au crayon et dit :
-Il y a 5 choses que tu dois savoir avant que je t'envoies dans le monde. Souviens-toi en toujours et tu deviendras le meilleur crayon qui puisse exister.

1. Tu pourras faire de grandes choses mais à la condition de te laisser guider par la main.
2. De temps en temps, tu devras supporter un douloureux aiguisage mais il est nécessaire si tu veux devenir un meilleur crayon.
3. Tu auras l'habilité de corriger toutes les erreurs que tu peux faire.
4. La partie la plus importante de toi sera toujours en ton intérieur.
5. Indépendamment des conditions, tu devras continuer à écrire ; laisser toujours un signe clair et lisible, même si la situation est difficile.

Le crayon écouta, promit de se souvenir et entra dans la boite en comprenant pleinement les motivations de son fabriquant.

Maintenant... Mets-toi à la place du crayon ; n'oublie jamais les 5 règles et tu deviendras toi aussi une meilleure personne.

1. Tu pourras faire de grandes choses mais seulement à la condition de permettre à Dieu de te tenir par la main.
2. De temps en temps, tu subiras un douloureux aiguisage en traversant divers problèmes mais ça te servira à devenir une personne plus forte. Tu permettras aussi à d'autres personnes d'accéder aux nombreux dons que tu possèdes.
3. Tu seras en mesure de corriger ou de vaincre les erreurs que tu peux faire.
4. La partie la plus importante de toi sera toujours ton intérieur.
5. Quels que soient les endroits où tu marches, tu devras laisser ton signe. Peu importe la situation, tu devras continuer à servir Dieu.

Nous ressemblons tous à un crayon... Nous sommes créés pour un but spécial et unique. Tu as été fait pour accomplir de grandes choses !
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La trappe à souris


Une souris observait à travers la fente d'un mur le fermier et sa femme ouvrir un colis. Quelle est donc la nourriture que ce colis cache? se demanda la souris. Quel ne fut pas un choc que de découvrir qu'il s'agissait d'une trappe à souris!

Elle se hâte donc à la grange pour proclamer le sévère avertissement : Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!

Le poulet caquetta, se gratta le dos et levant le cou il répondit:
"Monsieur Souris, je comprend que cela est un problème pour vous mais cela n'a aucune conséquence pour moi. Cela ne me dérange pas."

La Souris se tourna donc vers le cochon et lui dit :
Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!

Le cochon se montra sympathique mais répondit :
"Je suis très peiné Monsieur Souris mais je ne peux rien faire si ce n'est de prier mais soyez assuré de mes prières."

La Souris se tourna alors vers la vache et lui lança son cri d'alarme : Il y a une trappe à souris dans la maison! Il y a une trappe à souris dans la maison!

Et la vache de répondre:
" Eh bien Monsieur Souris, je suis peiné pour vous mais cela ne me fait pas un pli sur le ventre!"

C'est ainsi que Monsieur Souris s'en retourna à la maison, la tête basse et découragé d'avoir à affronter seul la trappe à souris du fermier. Dans la nuit qui suivit, un bruit étrange fut entendu dans la maison, un bruit qui ressemblait à celui d'une trappe à souris qui avait saisi sa proie. La femme du fermier se précipita pour voir ce qui avait été attrapé mais dans la noirceur, elle ne vit pas que la queue d'un serpent vénéneux avait été happé par la trappe à souris. Affolé, le serpent mordit la femme du fermier qui s'empressa de la conduire à l'hôpital, mais hélas, elle revint à la maison avec une forte fièvre. Et tout le monde sait bien qu'il faut soigner une forte fièvre avec une soupe au poulet et le fermier sortit donc sa machette pour apporter le principal ingrédient pour la soupe.

Mais la maladie de la femme du fermier empirait à ce point que tous les amis et les voisins vinrent la veiller 24 heures sur 24 à son chevet. Pour les nourrir, le fermier dut faire boucherie avec le cochon. Mais la femme du fermier ne prit pas de mieux et elle finit par mourir. C'est ainsi que beaucoup de gens vinrent à ses funérailles et le fermier dût abattre la vache pour servir assez de viande à tout ce monde. Monsieur Souris surveillait tout ce va-et-vient de par la fente du mur en ressentant une grande tristesse.

MORALE :
Ainsi donc, la prochaine fois que vous entendrez dire qu'une de vos connaissances est aux prises avec un problème qui ne vous concerne pas, souvenez-vous que lorsqu'un des nôtres est menacé, nous sommes tous en danger. Nous sommes tous impliqués dans ce voyage qu'on appelle la vie. Ayons l'oeil ouvert sur nos proches et faisons un effort pour s'encourager mutuellement.
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N'arrêtes pas de chanter


As-tu déjà observé l'attitude des oiseaux face à l'adversité ? Pendant des jours et des jours, ils font leur nid, recueillant des matériaux parfois ramené de très loin.

Lorsqu'ils ont terminé et sont prêts à déposer les oeufs, les intempéries ou l'oeuvre de l'être humain ou d'un quelconque animal détruit et envoie au sol ce qu'ils ont réalisé avec tant d'effort.

Que fait l'oiseau ? Il paralyse et abandonne la tâche ? En aucune façon... Il recommence encore et encore jusqu'à ce que les premiers oeufs apparaissent dans le nid.

Parfois, très souvent, avant que naissent les oisillons, un animal, un enfant ou une tempête détruit une fois de plus le nid mais cette fois avec son précieux contenu.

Cela fait mal de recommencer depuis zéro, même ainsi, l'oiseau ne se tait jamais, ni ne recule, il continue de chanter et de construire, construisant et chantant.

As-tu parfois le sentiment que ta vie, ton travail, ta famille ne sont pas ce que tu avais rêvé ? As-tu parfois envie de dire "assez", l'effort n'en vaut pas la peine. C'est trop pour moi ! Es-tu fatigué de recommencer, du gaspillage de la lutte quotidienne, de la confiance trahie, des buts atteints quand tu étais sur le point d'y arriver ?

La vie frappe ainsi parfois, mais ne te rends jamais. Dis une prière, mets ton espoir en avant et fonce. Ne te préoccupe pas si dans la bataille, tu reçois une blessure, il faut s'y attendre. Réunis les morceaux de ton espérance, reconstruis-la et fonce de nouveau.

Peu importe ce qui se passe, ne faiblis pas, va de l'avant. La vie est un défi constant mais cela vaut la peine de l'accepter et surtout n'arrête jamais de chanter.
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Les épreuves d'une tasse de thé


Je me rappelle l'époque où, avant d'être une tasse, je n'étais qu'une boule d'argile. Un jour, mon Maître s'empara de moi puis se mit à me frapper de Ses mains, à me modeler. Cela me faisait mal et je Le suppliai d'arrêter mais Il se contenta de me sourire en disant :
" PAS ENCORE ! "

J'avais si mal au coeur que je croyais que ma fin était venue. Heureusement, Il finit par me sortir de là ! Puis Il me plaça sur un tour de potier et me fit tourner, tourner...

Je ne comprenais pas pourquoi Il voulait me faire passer par le feu. Alors, je hurlai, je Le suppliai d'arrêter, de me faire sortir. A Travers la porte vitrée, je distinguais encore Son visage, et je Le vis me sourire et hocher la tête, en disant :
" PAS ENCORE ! "

Puis soudain, me saisissant, le Maître se mit à me poncer et à me brosser. Il prit un pinceau et me badigeonna de toutes sortes de couleurs. Les vapeurs étaient
si fortes que je cru m'évanouir. Je L'implorer d'arrêter, mais avec le même sourire,
Il me dit à nouveau :
" PAS ENCORE ! "

C'est alors qu'il me plaça dans un autre four, deux fois plus chaud que le premier.
Cette fois, j'allais suffoquer, j'en était sure. En larmes, je Le suppliai, mais, une fois de plus, Il se contenta de me sourire en disant :
" PAS ENCORE ! "

À ce moment-là, la porte s'ouvrit toute grande et le Maître annonça :
" MAINTENANT ! "

Il me prit sans Ses mains et me déposa sur une étagère. Ensuite, Il me tendit un miroir en me disant de me regarder. Je n'en croyais pas mes yeux. Je m'écriai : " Oh, quelle magnifique tasse ! "

Alors le Maître expliqua :
" Je voudrais que tu comprennes :
Oui, quand Je te frappais et que Je te modelais, Je savais que cela te faisait mal.
Je savais que le tour te donnait des vertiges. Mais si Je ne m'étais pas occupé de toi, tu te serais desséchée, et tu serais restée à tout jamais une simple boule d'argile. Ta personnalité n'aurait pas pu s'épanouir. "
" Je savais que le premier four était brûlant, mais si Je ne t'y avais pas mise, tu te serais effritée. "
" Je savais que tu étais incommodée par le ponçage et la peinture, mais si Je t'avais épargnée, ta vie serait restée sans couleurs. "
" Et le second four, oh ! Je savais bien qu'il te serait presque insupportable ! Mais vois-tu, si Je ne t'y avais pas placée, tu n'aurais pas été capable de résister aux pressions de la vie. "
" Ta force n'aurait pas suffi, et tu n'aurais pas survécu longtemps. "
" Tu vois, alors même que tout te semblait si difficile, Je prenais soin de toi. Je savais ce que tu allais devenir. Dès le premier instant, J'entrevoyais déjà le produit fini ! "
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Lettre d'un ami


Mon ami(e),
Je voulais absolument t'écrire

Pour te dire combien je t'aime et que je t'ai à coeur.
Hier, je t'ai vu marcher avec des amis
Et je t'ai fait un coucher de soleil pour terminer ta journée
Je t'ai soufflé une fraîche brise pour te rafraîchir,
Je t'ai attendu, mais tu n'as jamais répondu...
J'ai simplement continué de t'aimer.

Pendant ton sommeil, j'ai fait paraître
La lumière de la lune sur ton visage
Pour te toucher les joues,
Comme tellement de larmes les ont touchées.
Pourquoi n'as-tu pas pensé que c'était moi ?

Tôt le matin, j'ai fait exploser un lever de soleil brillant pour toi
Mais tu t'es réveillé tard
Et tu t'es dépêché pour aller travailler.
Et tu n'as rien remarqué...

J'ai essayé de te montrer mon existence
Au travers de la verdure et du ciel bleu,
J'ai soufflé mon amour au travers des grands arbres
Au travers des couleurs de toutes les fleurs.
Je désire te parler au travers des grandes chutes d'eau
Et je t'envoie des chants d'amour
Par les oiseaux qui chantent pour toi.

Je te réchauffe avec le vêtement de mon soleil
Et le parfum de l'air qui vient du doux encens de la nature.
Mon amour pour toi est plus profond que l'océan
Et plus grand que le besoin de ton coeur.
Si seulement, tu pouvais réaliser combien je m'intéresse à toi..

Dieu, Mon Père, t'envoie cet amour
J'aimerais tellement que tu le rencontres.
Alors, s'il te plaît, appelle-moi bientôt
Peu importe le temps que cela prendra,
J'attendrai parce que je t'aime...

Jésus
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